Où il est montré, une fois encore, que buzz et notoriété vont souvent avec inculture et incurie...
Mine de rien, je viens de réussir à achever - dans tous les sens ? - ce fameux Royaume d'Emmanuel Carrère, et ce, en trois minutes.
Il paraît impossible de lire 630 pages en un tel laps de temps. Rassurez-vous, c'est le cas.
Je me suis en réalité arrêté à la page 11 (en fait la quatrième page) sur un haussement de sourcils suivi d'un éclat de rire.
Le cher auteur narrait la tristesse qui suivit son départ volontaire du montage d'une série télévisée. Pour l'illustrer et nous la faire mieux partager, il se réfugia dans une comparaison qui se voulait hardie mais ne fut qu'hasardeuse avec l'état supposé de Pete Best, connu pour avoir été le premier batteur des Beatles. Et censé avoir quitté le quatuor de son propre chef avant toute signature de contrat d'enregistrement, et accessoirement, la gloire universelle.
Hélas pour notre grand écrivain, le dit Best fut proprement viré du groupe à la demande de ses trois amis (?) par Brian Epstein, manager des Beatles, et ce, alors qu'EMI leur avait déjà signé leur premier contrat d'enregistrement. Et donc sa détresse ne devait rien à une décision de sa part. Passons.
Le n'importe quoi du cher Emmanuel serait anecdotique, s'il ne révélait l'inculture du cuistre dans sa recherche d'une référence qu'il croit moderne, et le peu de sérieux dans la construction de son ouvrage. Une simple vérification aurait permis à un de ses assistants d'éviter une telle bourde.
Imaginons ce qu'une telle légèreté donnera durant les quelques centaines de pages où nous serons confrontés à Jésus, Luc, ou Paul...
Au fait, nulle plume, nul commentaire des innombrables critiques qui ont encensé ce ex-futur Prix Goncourt n'ont relevé tout cela.
Peut-être n'ont-ils pas dépassé, eux, la page 3 ?
Mine de rien, je viens de réussir à achever - dans tous les sens ? - ce fameux Royaume d'Emmanuel Carrère, et ce, en trois minutes.
Il paraît impossible de lire 630 pages en un tel laps de temps. Rassurez-vous, c'est le cas.
Je me suis en réalité arrêté à la page 11 (en fait la quatrième page) sur un haussement de sourcils suivi d'un éclat de rire.
Le cher auteur narrait la tristesse qui suivit son départ volontaire du montage d'une série télévisée. Pour l'illustrer et nous la faire mieux partager, il se réfugia dans une comparaison qui se voulait hardie mais ne fut qu'hasardeuse avec l'état supposé de Pete Best, connu pour avoir été le premier batteur des Beatles. Et censé avoir quitté le quatuor de son propre chef avant toute signature de contrat d'enregistrement, et accessoirement, la gloire universelle.
Hélas pour notre grand écrivain, le dit Best fut proprement viré du groupe à la demande de ses trois amis (?) par Brian Epstein, manager des Beatles, et ce, alors qu'EMI leur avait déjà signé leur premier contrat d'enregistrement. Et donc sa détresse ne devait rien à une décision de sa part. Passons.
Le n'importe quoi du cher Emmanuel serait anecdotique, s'il ne révélait l'inculture du cuistre dans sa recherche d'une référence qu'il croit moderne, et le peu de sérieux dans la construction de son ouvrage. Une simple vérification aurait permis à un de ses assistants d'éviter une telle bourde.
Imaginons ce qu'une telle légèreté donnera durant les quelques centaines de pages où nous serons confrontés à Jésus, Luc, ou Paul...
Au fait, nulle plume, nul commentaire des innombrables critiques qui ont encensé ce ex-futur Prix Goncourt n'ont relevé tout cela.
Peut-être n'ont-ils pas dépassé, eux, la page 3 ?
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