Suite de la lettre à mon ami humaniste.
Suite des commentaires sur les pathétiques tentatives de maquiller le réel - le mot italien est plus éloquent - "il trucco" - qui évoque à la fois le maquillage et un truquage pour évacuer le réel, le nier, incessant effort des médias et de leurs serfs pataugeant dans leur bonne conscience - affichée du moins....
Un mot pour préciser ma pensée d'hier : dénier aux ordures, aux salopards du Hamas le qualificatif de "barbares" pour les considérer comme des êtres humains - pas des frères... - n'est en rien réducteur du jugement porté sur eux et leurs actes. Je les tiens pour des déchets humains, humains donc. Leur proche et éventuelle éradication par Israël ne m'enlèvera pas une minute de sommeil. Et je garde évidemment toute ma compassion pour le peuple palestinien, martyr de ces pourritures.
Cela dit, place à deux autres fumisteries à prétention humanitaire délivrées par la doxa :
III. Une vie en vaut une autre.
Id est, une vie palestinienne vaut une vie juive, donc il ne faut pas s'apitoyer exclusivement sur les victimes israéliennes et oublier les victimes palestiniennes. Dès lors, larme à l’œil et ton martial affiché, condamner à l'avance tout ce qui causera de nouvelles victimes, celles, inévitables qu’entrainera la réaction de l'ÉTAT - PAS DES BANDES ARMÉES - d'Israël.
Admirable tartufferie, hypocrite ou confondante de naïveté post-hippie bobo, faux-culisme, bouche en coeur, post-chrétien.
Dès lors, nous pourrions proclamer que la vie d'un SS allemand vaut celle du juif, du gitan, du pédé, qui sais-je d'autre ?, qu'il a parqué dans un camp avant de le livrer aux fours ou aux gaz au seul motif qu'il était juif, gitan, pédé. Oui ? Non ?
Ta réponse se fait attendre, cher humaniste angélique...
Oui ? Mesures-tu l'ignominie de ta position ? Même si tu n'es pas le premier à avoir posé le signe "égal" entre bourreaux et victimes.
Tes prédécesseurs en amour infini de l'humain se sont empressés d'avoir traité les américains de "criminels de guerre" pour avoir rasé Dresde sur la route de la libération des camps allemands, pour avoir rayé de la carte Hiroshima et Nagasaki et exterminé le proto-nazisme japonais, puissance de l'Axe - tu as idée, mon chou, des crimes contre l'humanité que ton cher "Empire du Soleil levant" a commis en Corée ? -, d'avoir traité les soviétiques de la même manière pour avoir TOUT rasé dans les plaines de l'est pour parvenir enfin à Berlin et mettre un point final au nazisme.
À ces criminels de guerre là, américains et russes, et au peuple anglais debout sous les bombes allemandes pendant que le nôtre - français -, se vautrait dans la collaboration, je dois d'être né dans monde libéré des forces de l'Axe. Continue donc, benêt, dans les flaques de ta bonne conscience, à considérer qu'une vie en vaut une autre, à le bêler avec d'autres moutons ignares.
Mais je sais qu'au fond tu ne le penses pas, aimable crétin. Rien ne vaut TA vie, ton égoïsme et ton nombrilisme si humains t'en persuadent. Tu t'en flattes in petto, et bien sûr tu ne peux en convenir publiquement, le poids du conformisme social étant ce qu'il est : hors de question de passer pour ce que tu es !
Et je vais te donner une autre raison de me détester, me haïr même, en dépit de ton infini amour de l'autre : je pense que la vie de mon chat m'est de plus de prix que la tienne ! Pourquoi ?
Parce que le jour où il disparaîtra, cela ôtera quelque chose à la beauté du monde, alors que ta disparition - parce que, t'-a-t-on mis au courant, tu vas mourir un jour, eh oui... toi aussi.. -, ta disparition n'entamera même pas la veulerie des hommes... ou si peu.
Tu as tout loisir, à ce stade, de me traiter de cynique, fasciste, nazi ou autre.
En fin de compte, TA vie vaut bien plus que celles des ordures du Hamas que tu ne vas pas tarder à comprendre et, qui sait ?, à plaindre dans les semaines qui viennent...
Pour cette raison , je ne te veux aucun mal, même si tu m'indiffères. Parce que je t'ai deviné, pacifiste d'opérette, collabo ontologique, prêt à pactiser avec n'importe qui ou quoi puisque tout se vaut...
Non, une vie n'en vaut pas une autre.
IV. Le silence "assourdissant" des sportifs et des intellectuels.
Le grand show comique des Tartuffes, de droite et de gauche, summum de la feinte indignation de la bienséance nauséabonde.
À gauche, on s'indigne du silence de footballeurs qui, d'habitude, se mobilisent au premier coup de sifflet de l'autorité du politiquement correct pour pleurer "un petit ange parti au ciel", ou mettre un genou à terre pour faire semblant de compatir au meurtre d'un voyou américain par un policier tout autant américain mais blanc, indigne de son uniforme. Si on ne le faisait pas, sans doute risquerait-on de vendre moins de maillots...
Vous pensez vraiment qu'ils croient aux anges et au ciel ?
Je les vois plutôt, ces nouveaux référents éthiques, soucieux de leur pognon, de l'ampleur de leurs tatouages, des courbes plus que prononcées des femmes qu'ils tiennent pour animaux de foire à exhiber, à côté de leurs voitures, de leurs colliers, de leurs montres, sur leurs comptes Instagram.
Seriez-vous devenus si pauvres intellectuellement pour quémander l'analyse de ces décérébrés incultes, incapables d'aligner un sujet, un verbe, un complément, dans une phrase, au point d'en attendre une prise de position, un éclairage, qui sait ? une analyse dans le domaine de la politique internationale ?
En seriez-vous venus à vous duper vous-même et à considérer que ceux que vous persister à présenter comme idoles à vos enfants ont une quelconque pertinence ?
Bien évidemment non. Vous avez simplement l'outrecuidance, l'obscénité de faire semblant d'attendre d'un salarié du Qatar - qui paye par ailleurs l'intégralité des frais de fonctionnement du Hamas...- qu'il se désolidarise de son employeur. "You're joking ? ", s'étranglerait un John McEnroe contemporain !
Les footballeurs vous répondent par le vide. Ce qui au moins est conforme à leur nature intrinsèque.
Et vous, continuez à les gaver à coups d'achats de maillots, de paris sportifs, d'abonnements streaming et autres babioles.
À droite, laquelle dans sa médiocrité crasse et son mépris de la culture qu'elle croit exclusivement être "de gauche", ose encore croire devoir intervenir, on s'indigne de la non-condamnation par la Ministre de la Culture, de cet "crime contre la Culture" qu'a constitué le massacre de masse intervenu lors de cette "Rave party" organisée "pour la paix" à quelques kilomètres de la prison de Gaza et de ses geôliers du Hamas. Crime il y eut, pour ces malheureux qui ont payé le prix fort pour cette obscénité écoeurante organisée par des professionnels bobos de la fête dans le but évidemment de s'en mettre plein les poches... "pour la paix" bien sûr...
Cette droite là n'a même pas conscience de la défaite pour l'esprit que constitue une telle manifestation abrutissante et la qualifie de "culturelle"... Je m'étonne qu'il n'y ait pas eu un connard zélé pour oser un"c'est Mozart qu'on assassine"...
Plus prosaïquement, ont-ils noté, ces demeurés, le nom de la dite Ministre de la Culture ? Ont-ils imaginé un seul instant qu'elle allait épouser la cause juive ? Faire semblant même ? Et pour cela risquer sa peau, victime désignée en tant que femme et parjure à la religion de l'amour ? Il lui en faudrait du courage... Basta.
Je te laisse, idiot utile du terrorisme : n'oublie pas de vérifier que tu as un tee-shirt prêt et repassé, blanc évidemment, pour participer à une prochaine marche, blanche par définition, réviser les paroles d'"Imagine" que tu ânonneras avec tant d'autres, bougie à la main, beuglant ton désir de "vivre ensemble" pour te rassurer, promettant aux ordures que bien sûr,"vous n'aurez pas ma haine" : tu es un homme ( de ) bien.
Tu connais sûrement Orwell, un des totems de l'humanisme bien-pensant. Lis, c'est dans 1984 : "Si vous désirez une image de l’avenir, imaginez une botte piétinant un visage humain… éternellement."
Tu devines où se trouve cette botte ? : au bout d'un être humain...
Courage, amigo ! Il va t'en falloir... beaucoup.
Soulages, encore et toujours.
Commentaires
Enregistrer un commentaire