Je vis, et je ne sais pas pour combien de temps,
Je meurs, et je ne sais pas quand,
Je m'en vais, et je ne sais pas où,
Je m'étonne d'être joyeux.

Cette épitaphe sur la tombe de Martinus von Biberach, théologien allemand du XVe siècle me semble participer du même espoir triste que ce poème anonyme datant de la Dynastie Tang (618-907)...

Ici, sur la frontière, tombent les feuilles
Et bien que les voisins soient tous des barbares
Et que toi tu sois à mes milliers de milles d'ici
Deux tasses sont toujours sur la table.

On trouve d'étranges choses sur cette toile, pour peu qu'on ne les cherche pas...

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