Deux dames, deux messieurs...
Au printemps 1932, quittant Paris pour quitter Louis-Ferdinand Céline, Elizabeth Craig le confie aux bras accueillants d'une de ses amies, danseuse danoise du nom de Karen Marie Jensen, le consolant de ces mots: " Eh bien, Karen va s'occuper de toi. Elle te tiendra compagnie."
En Juillet 1934, Céline quitte Paris pour New York puis Los Angeles, ultime tentative pour renouer avec sa danseuse américaine. Peine perdue. Il lui avait entre temps dédié Voyage...
En 1973, Yoko Ono ne veut pas quitter New-York pour se débarrasser de John Lennon, désormais ivrogne encombrant. Et decide de le faire partir à Los Angeles.
Comme elle n'a rien oublié de ses intérêts à court et long terme, parfaitement consciente qu'elle est de la faiblesse de son ex-Beatle et de son caractère velléitaire, elle lui donne la permission (!) de partir et lui fourgue entre les bras une vague assistante de studio, May Pang, qu'elle charge d'une surveillance rapprochée.
Lennon, persuadé de son pouvoir de séduction intact, croit avoir recouvré sa liberté : il osera même rencontrer Paul McCartney à Los Angeles en 1974, première rencontre depuis la séparation de leur petit groupe de rock, et dernière avant son assassinat !
Dix-huit mois plus tard, retour à la maison à New-York. Pour quasiment n'en plus sortir.
Les coïncidences de lieux sont fortuites.
Pour le reste, la première savait qu'elle quittait le médecin devenu écrivain, puis écrivain célèbre. Tendresse, affection, soulagement peuvent dire son attitude.
Lucidité, cynisme, primauté du souci de l'intarissable source de sa fortune passée et à venir chez l'autre, qui savait qu'elle récupérerait l'ancien rocker dès qu'elle le voudrait.
Montrant ainsi qu'on peut fort bien être " artiste conceptuelle" et avoir une maîtrise parfaite du management humain.
En Juillet 1934, Céline quitte Paris pour New York puis Los Angeles, ultime tentative pour renouer avec sa danseuse américaine. Peine perdue. Il lui avait entre temps dédié Voyage...
En 1973, Yoko Ono ne veut pas quitter New-York pour se débarrasser de John Lennon, désormais ivrogne encombrant. Et decide de le faire partir à Los Angeles.
Comme elle n'a rien oublié de ses intérêts à court et long terme, parfaitement consciente qu'elle est de la faiblesse de son ex-Beatle et de son caractère velléitaire, elle lui donne la permission (!) de partir et lui fourgue entre les bras une vague assistante de studio, May Pang, qu'elle charge d'une surveillance rapprochée.
Lennon, persuadé de son pouvoir de séduction intact, croit avoir recouvré sa liberté : il osera même rencontrer Paul McCartney à Los Angeles en 1974, première rencontre depuis la séparation de leur petit groupe de rock, et dernière avant son assassinat !
Dix-huit mois plus tard, retour à la maison à New-York. Pour quasiment n'en plus sortir.
Les coïncidences de lieux sont fortuites.
Pour le reste, la première savait qu'elle quittait le médecin devenu écrivain, puis écrivain célèbre. Tendresse, affection, soulagement peuvent dire son attitude.
Lucidité, cynisme, primauté du souci de l'intarissable source de sa fortune passée et à venir chez l'autre, qui savait qu'elle récupérerait l'ancien rocker dès qu'elle le voudrait.
Montrant ainsi qu'on peut fort bien être " artiste conceptuelle" et avoir une maîtrise parfaite du management humain.
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