Du menefreghisme en politique.
"On ne connaît pas d’exemple de pays qui soit plus la proie de coquins et d’imbéciles solennels que la France. À vivre sous leur coupe, il est fatal qu’un peuple verse dans la méfiance. (...)
Le mépris est une bonne arme pour défendre la liberté. Les peuples qui s’en défont sont prédestinés à l’esclavage."
Michel Déon, Tout l’amour du monde. La Table Ronde.
Certes. Mais en l'espèce, Déon semble sous-estimer la ressource italienne en coquins et imbéciles promis au pouvoir, qui semble intarissable.
Reste que les Français ont ce défaut rédhibitoire de ne toujours pas ajouter le mépris à la méfiance envers leurs dirigeants, attitude si naturelle aux Italiens.
Sans doute parce que c'est l'un des leurs - Machiavel - qui a le premier et le mieux jusqu'à nos jours, analysé, démasqué, démythifié le phénomène du Pouvoir en Politique.
Cela expliquant sans doute, à ce propos, leurs rires et sourires, las parfois, éloquents toujours.
Le menefreghisme, stade suprême du je-m'en-foutisme.
Un peu plus compliqué que chez Cocteau donc, qui voyait simplement les Français comme des "Italiens de mauvaise humeur"...
Il y a des jours comme ça, où corse, je me sens italien... Aussi.
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