De Staël et Soulages.

Du fond de mon lit - crève de saison... - me parvient l'écho ouaté d'une discussion qui m'a tout l'air d'être passionnante : chez Finkielkraut, en ce samedi matin, devisent deux experts autour de Nicolas de Staël et d'une exposition à lui consacrée en ce moment à Paris.

Je crois percevoir qu'au début des années cinquante, le fantasque russe avait abandonné ses travaux sur le noir, dans lequel il avait, en vain, recherché dans la clarté.

J'ai ainsi, me semble t-il, une explication à la profonde hostilité confinant au mépris qu'il nourrissait envers Soulages.
Lequel, manifestement, a trouvé cette clarté...

Bizarrement rassuré (?) - la fascination pour Soulages n'est donc en rien exclusive du questionnement face à Staël -, je sombre à nouveau dans une somnolence heureusement interrompue.

Plus tard dans la journée, regagnant ma cheminée, je fais halte à l'étage dans la chambre d'un de mes fils où est entreposé - provisoirement - mon "Parc des Princes" qui m'accompagne depuis ... 86, 87 ?

Le soleil et les ans l'ont rendu autre. Mais je m'y égare encore...




Commentaires

  1. Vous l'auriez protégé avec un verre anti uv ,il n'aurait pas développé cet art de viellir qui fait de ce De Staël , le tableau d'une vie. Il est devenu un De Staël Marsily poli par le temps. Restez au chaud et remettez vous au plus vite.
    Amitiés à vous et à Aline
    Luc

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  2. Ce n'est quand même pas le tableau d'une vie...😉 ! Cela dit, j'y demeure attaché et me retrouve en effet détenteur d'un De Staël / Soleil pour le coup original : me reste à trouver une place pour l'accrochage... ce qui continue à faire débat ! Bref...
    Amitiés.

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