Auprès de mon arbre...

Ma fréquentation parcimonieuse de ce que les cuistres nomment "l'espace médiatique" - en fait je ne m'y rends que pour avoir une idée de l'évolution quotidienne de la plus grande passion de l'humanité depuis la nuit des temps - se foutre sur la gueule - m'avait jusqu'à ces derniers jours maintenu dans l'ignorance totale que puissent exister sur la planète des êtres nommés Aya Nakamura ou Kendji Girac.

Les voir émerger, toutes nullité et vulgarité en étendard, dans mon contemporain a cependant quelque chose de rassurant à mes yeux : les frêles digues que j'ai pu ériger pour me prémunir de telles engeances - du papier assemblé sous forme de livres, de l'immatériel comme des suites de sons et de notes - tiennent le coup.

Tout n'est donc pas perdu. Du moins d'un point de vue dont l'égoïsme n'aura échappé à personne. 

Un peu de hauteur - Sinatra, le Comte et Quincy...

P.S. : Puis-je avouer une certaine gêne préventive à voir s'aligner ces trois derniers noms dans la colonne de gauche du présent billet avec les deux inutiles évoqués supra ?




 


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