Au vrai chic nihiliste.

"Quand un pauvre maigre et brûlé de soleil se trouve posté dans la mêlée à côté d'un riche nourri à l'ombre et surchargé de graisse, et le voit tout essoufflé et embarrassé, ne crois-tu pas qu'il se dit à lui-même que ces gens-là ne doivent leurs richesses qu'à la lâcheté des pauvres ? 
Et quand ceux-ci se rencontrent entre eux, ne se disent-ils pas les uns aux autres : Ces hommes sont à notre merci, car ils ne sont bons à rien" ?
Platon, La République, Livre VIII, 568.

Le problème, cher vieux Platon, c'est qu'ils sont tellement abrutis de foot-business, de cul bon marché, de tatouages, de shit et de merdes diverses à fumer, ingérer, s'injecter, de pouffiasses de télé-réalités, de racailles dubaïsées, de putes siliconées - beuglantes ou non, tellement gavés de délirantes stupidités et veuleries mélenchoniennes et lepénistes, arnaqués qu'ils sont depuis des décennies par l'auto-proclamé "Cercle de la Raison", tellement soumis à l'inculture médiatique, à l'acculturation de ce qu'ils croyaient être des "élites", tellement revenus de tant de lendemains qui partout et toujours ont déchanté - et toujours déchanteront, de tant de paradis sur terre ou ailleurs, qu'ils n'ont plus d'illusions, les pauvres. 
Ils ne sont pas lâches, non. Pas plus que les présidents, les zintellectuels ( ! ), les zartistes ( !! ). Je les dirais plus courageux même. Disons plus patients - au point d'être passifs.
Alors tu penses, la force...

Ils n'ont même plus la force de leur mettre sur la gueule, les pauvres.
Alors ils leur crachent dessus parfois, en vain, sans la force nécessaire pour les atteindre.
Ce qui d'ailleurs est inutile : ce sont déjà pour la plus grande part, des glaires ambulantes, nos "Élites".



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