Extra Omnes.

"Morto un papa se ne fa un altro."

Fatalisme et cynisme - ce dernier terme n'étant en rien péjoratif - sont loin d'être étrangers à l'éclat et la réussite remarquables de la structure bi-millénaire de l'Église catholique et apostolique. 
Et romaine bien sûr. 
Le caractère unique de la première ville-monde, antérieure de huit siècles, et de ses habitants revenus de tout ou presque, demeure, avec l'intuition initiale révolutionnaire et le génie organisationnel de Paul de Tarse, parmi les fondements les plus sûrs de l'édifice.
À croire que catholicisme ne pouvait s'installer, croître et embellir qu'à Rome.

L'Église, elle, sous-traite à plus d'un milliard d'humains, croyants ou pas, le soin de pleurer le défunt, pétri ou non de toutes les vertus cardinales, du moins tant que le jugement de l'histoire ne sera pas rendu - un ou deux siècles devraient y pourvoir.
Elle se préoccupe pour l'heure seulement - mais là est l'essentiel -, de faire émerger un nouveau titulaire du poste. 
Jusqu'au prochain. Ad vitam æternam
Peut-être.
Sans doute...

Chi lo sa ?



Commentaires

  1. J'ai lu qu'un cardinal avait averti qu'il ne voulait pas être élu. Cela m'a fait rire et évidemment penser au drolatique "Habemus Papam" de Moretti, que je revisionnerai lundi, comme je fête Piccoli chaque 12 mai avec au moins deux de ses films... Rien que pour ce cri de désespoir du pape tout juste élu... Fumée blanche, idées noires. Sacré Michel.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire