Leonard Cohen, suite.

Vingt-neuf minutes et une poignée de secondes, m'indique le Macbook, durée du nouvel opus de Leonard Cohen. On a peine à le tenir pour le nouveau ou le dernier disque du canadien torturé enfin apaisé, plutôt comme le premier de ce qu'on l'on croit, craint et espère d'une longue suite de recueils posthumes de Lenny.
Car les neuf titres ne sont rien d'autre ( ! ) que des lectures de textes, pour la plupart, déjà accessibles et publiés dans "The Flame" depuis 2018.
Cohen à la lecture, chantonnante souvent. Ornée ( ? ) de musiques parfois basiques - Thanks for the Dance, - et parfois ridicules - espagnolades dégoulinantes de The Night of Santiago, où ne manquent guère que les castagnettes...
Mais combien présentes l'émotion, la voix proche du point final, la qualité des textes, évidemment de haut vol !
Malgré tout ça, rien dans la production actuelle qui arrive à la cheville...
Suggestion pour la prochaine publication : mettre les textes entre les mains de véritables auteurs et musiciens, vieux plus ou moins cons, qui savent tourner une chanson, loin des tâcherons mainstream et des bricoleurs en chambre.
Au hasard, des musiques signées Dylan, Macca, Van Morrison, John Cale ou Brian Wilson par exemple. 
Ou Keith Richards, seul, et sa guitare... deux, trois accords...
It will be nothing, just business...

"It was hell, it was swell, it was fun, thanks for all the dances
One-two-three, one-two-three, one."

https://youtu.be/l_eKuhHx1Oo



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