Pan !
"Un homme va au tir au pistolet, accompagné de sa femme. - Il ajuste une poupée, et dit à femme : Je me figure que c'est toi. - Il ferme les yeux et abat la poupée. - Puis il dit, en baisant la main de sa compagne : Cher ange, que je te remercie de mon adresse !"
J'imagine le frémissement de narines, l'amorce de rictus accompagnée d'un filet de bave vengeresse chez le sensitivity reader qui tombera sur ces mots de Charles Baudelaire au feuillet 17 de ses Fusées : en quatre lignes, le voilà invité à émasculer le bourgeois violent amateur d'armes à feu, le cynique nourri au lait d'une misogynie sans vergogne.
Exécuteur de basses œuvres aux ordres d'une quelconque saloperie woke bien-pensante, soucieuse de la défense de toutes les minorités oppressées par le mâle blanc occidental, il est là, prêt à tout, rétif à rien.
L'école dite de la République, quant à elle, se charge déjà de préparer le futur crétin à la fréquentation de ces œuvres qui auront été caviardées au nom du Bien.
Si du moins ledit crétin se verra invité, un jour, à ouvrir cet objet obsolète qu'on nomme"livre".
En attendant le barbare si proche, lectrice amie, profite ! Baudelaire et le soleil sont tiens...
Une véritable amazone ne désire qu'une seule chose : recevoir des coups de pied fouettés. Enfin, non, en réalité elle aime aussi les rendre.
RépondreSupprimerLes véritables amazones sont rares, et c'est pourquoi il ne faut jamais les rater.
Hajime.
Jadis, je consacrais une importante partie de mes jours à leur capture... Mes pièges furent le plus souvent éventés, ou sinon, mes filets pas assez résistants... Bref... Ce fut quand même du sport...
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