C'est cadeau !

 "Que ferais-je si j’étais français ? Je me reposerais dans le cynisme."

De la France date de 1941. Pas même cent pages. Ça tombe bien : l'ouvrage va être réédité ces jours prochains par L'Herne.

Plus qu'un plaisir de lecture : une jouissance.

Qui permet au passage de considérer à leur juste valeur Houellebecq, Onfray, les - dit-on - déclinistes & co : relative.

Avec Cioran, le fond ET le style. Ce que ces gens-là n'auront jamais.

De rien.




Commentaires

  1. Onfray, osef, but Houellebecq, oh non : le Michel a un vrai style bien à lui. Mais un style anti-spectaculaire. Bon, vous ne l'aimez pas (je le savais déjà, on en a un peu parlé), mais j'ai tout lu de lui (sauf son e-correspondance avec BHL, beurk) et il y a des passages (et pas minces) de ses romans qui sont merveilleux : les cents dernières pages du dernier ("Anéantir") par exemple ou encore – je m’en souviens – un chapitre somptueux in "La Carte et le Territoire". Il n’est certes pas toujours à son niveau, bâcle un peu (de plus en plus ?). Et puis je suis surtout un grand fan du poète Houellebecq. Las les médias ne citent souvent de sa poésie que le plus anecdotique et/ou provoquant (des trucs porno un tantinet paresseux en général). Pour moi il est le Baudelaire 2.0. Pas pour le style évidemment, mais par cette capacité à traduire insidieusement une forme de spleen contemporain dédaigneux (bien sûr on peut être un homme de 2024 et être atteint d'un spleen de 1857, tout est permis, toutes les sensibilités ; personnellement je me retrouve dans les deux.). On en reparle en 2190 ? (si les livres et les humains existent encore… Je parierai pas là-dessus ^^)

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    1. En fait, il est exagéré de dire que je n'aime pas Houellebecq. Il est tout simplement étranger à mon univers, à mes intérêts littéraires, à mes fidélités d'adolescent, à ce qu'il peut me rester de passion pour des idées, à mon imaginaire... Je suis depuis quelques jours (re) - plongé dans Hérodote ... Vous pouvez imaginer le gouffre qui me sépare du siècle d'Hanounah... 😉

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    2. Oui, c'est comme ça que je l'entendais. (Pour le reste - le fangeux personnage - j'en vis loin, je ne suis qu'à peine ce qui se passe dans les médias. Juste les grandes lignes - les gros titres, et un peu plus si "affinités".) Ah, Hérodote (comme Thucydide) est sur ma short-list depuis des années. Les vieux Grecs et Latins sont toujours une bouffée d'oxygène.

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