"L'homme ne doit pas se couvrir la tête, parce qu'il est l'image de la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l'homme.
En effet, l'homme n'a pas été tiré de la femme, mais la femme de l'homme.
Et l'homme n'a pas été créé pour la femme, mais la femme pour l'homme. C'est pourquoi la femme doit, à cause des anges, avoir sur la tête un signe de sujétion".
Première Lettre aux Corinthiens, 11,7-10.
Si l'on cherche une signification historique ou spirituelle de ce morceau de tissu et de son usage délirant, Paul de Tarse donc, plus tard Saint Paul, névrosé ultime, épileptique, homo honteux, probablement obsédé sexuel, sociopathe. Y ajouter une chute de cheval sur le chemin de Damas qui n'a pas du contribuer à mettre un semblant d'ordre dans tout cela...
Certes un authentique et infatigable génie politique : sans son intuition fondamentale - ouvrir le message du Christ aux non-juifs -, nous n'aurions pas connu la suite.
Et donc, pour la face du monde, autrement plus important que le nez de Cléopâtre ...
Mais réflexion faite, pour le dire avec les mots de Nicolas Grimaldi, "Comme Cioran, je me sens plus en sûreté auprès d’un Pyrrhon que d’un Saint Paul."
Ou de tout autre prophète d'ailleurs...
Et tant qu'à ressentir une émotion, quelques instants en compagnie de la Vierge voilée de Giovanni Strazza y pourvoient plus sûrement.
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