Chandler un jour,...

"But the descriptions were always there - one of the strongest threads running through the novels from first to last. And even at their most acridly poisonous they still kept something of the wide-eyed lyricism of that beautiful line in Farewell My Lovely about a dark night in the canyons - the night Marlowe drove Lindsay Marriott to meet his death. "A yellow window hung here and there by itself, like the last orange".
Clive James, The Country Behind the Hill : Raymond Chandler. (1977).

Mais les descriptions étaient toujours là - l’un des fils conducteurs les plus solides qui parcourent ses romans d’un bout à l’autre. Et d'entre elles les plus acides, les plus venimeuses, gardaient encore quelque chose du lyrisme émerveillé de cette superbe phrase dans Adieu ma jolie à propos d’une nuit noire dans les canyons - la nuit où Marlowe conduisit Lindsay Marriott à sa mort.
"Une fenêtre jaune, pendait ça et là, seule, comme une dernière orange."
Clive James, Au-delà de la colline, le pays : Raymond Chandler. (1977).
©traduction maison.


Toujours on y revient. Chandler. Un rien suffit - musique, bout de film chopé sur YouTube, image de la Californie de la première moitié de l'autre siècle.
Comme un rappel de plaisir, comme on dirait d'un rappel de vaccin.



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