Noël d'amour.
Bon. J'ai laissé passer le 25, avec sa fraternité, son déluge d'amour, son esprit dit "de Noël", sa "belle nuit" et tout le toutim.
Fin de trêve. Et comme "J'ai bon caractère mais j'ai le glaive vengeur et le bras séculier", on y va :
.Je n'aime pas Fabrice Luchini. Je trouve qu'il sonne faux, pas creux non, vu son acharnement à combler son vide en entassant tout et n'importe qui. Mais faux.
Fausse naïveté, tant l'art qu'il met à transfigurer sa flagornerie en admirations est grossier.
Fausse gentillesse qui peine à masquer sa hargne de revanche sociale, la honte qu'il croit devoir subir à avoir grandi entre cageots de fruits et légumes et reliquats de chevelures de riches dames.
Mais je ne le déteste pas.
Après tout, sa fréquentation de Céline et de Cioran...
Je déteste Roberto Begnini. Lui sonne faux et creux.
Ses rires tonitruants, ses étonnements surjoués, l'aigu de sa voix toute privée d'harmonie(s), sa perpétuelle excitation pour convaincre de la réalité de son exigence, l'hypocrisie de ses richesses précautionneusement placées dans un conséquent patrimoine immobilier trans-frontières et l'exhibition d'un cœur si ostensiblement de gauche.
Tout cela me laisse de marbre.
Non, ce qui m'a définitivement écœuré chez lui, c'est la putasserie larmoyante de son film sur les camps nazis.
Obscénité de la société du spectacle proclamant que la vie est belle
Retour à l'esprit de Noël avec une once de douceur et les jambes de Mademoiselle Joan Collins, actrice médiocre au cerveau riquiqui mais...
Mais c'est cela - entre autres choses... - qui fait que la vie est vraiment belle, quand on le veut.
Joan Collins. 1959.

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