Paradis.
"Ce qui effraie, c’est l’absence de sépulture.
Depuis Antigone, nous savons même que, pour certains êtres, c’est intolérable. Le corps doit retourner à la terre ou à la mer. Il nous faut savoir où il est, et même, en général, le maintenir sous une lourde dalle. Quelle plus lourde dalle peut-on imaginer que l’océan qui recouvre tant de morts un boulet au pied ?"
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