Paradis.

"Ce qui effraie, c’est l’absence de sépulture. 
Depuis Antigone, nous savons même que, pour certains êtres, c’est intolérable. Le corps doit retourner à la terre ou à la mer. Il nous faut savoir où il est, et même, en général, le maintenir sous une lourde dalle. Quelle plus lourde dalle peut-on imaginer que l’océan qui recouvre tant de morts un boulet au pied ?"

Mais quelle légèreté, quelle absence de gravité, cher Michel Déon, quelle paix en somme, pour une éternité sous un tel ciel et une telle mer...


Ⓒ luc-antoine Marsily


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