To the happy few...Stendhal.
On lit encore de ces choses parfois... bref, me passe sous les yeux un éditorial de Jean Daniel à propos des ouvrages qui ont marqué sa vie : Le Rouge et le Noir, tête de liste !
Et illico, l'envie de replonger pour la énième fois - la dernière ? tant il y a de merveilles à lire et relire - dans cet océan de bonheur littéraire. Merci M. Daniel !
Pendant longtemps, la détestation physique, pathologique de Gérard Philipe - la voix, le personnage, toute la bien pensance humaniste borgne qu'il charriait - m'avait tenu éloigné de ce sommet d'intelligence et d'acuité.
La détestation du dit Prince d'Avignon est certes toujours présente, sans intensité particulière désormais, mais depuis des décennies sans aucun effet sur ma fréquentation de Stendhal. Heureusement !
Retour sur mon vieil exemplaire de chez Bouquins, et le plaisir, une fois de plus...
Mieux vaut laisser la parole à Jacques Laurent dans sa préface : "...cette beauté dont (Stendhal) disait qu’elle était une promesse de bonheur, ce qui est le fin mot de son esthétique et d’une éthique aussi où l’on se doit d’être courageux par égotisme, généreux par désinvolture et de savourer de délicieuses éternités dans des vacances éphémères, dans des plaisirs sans lendemain, jusque dans de poignantes épreuves".
La beauté, encore et toujours la beauté...
Esthétique, égotisme, désinvolture.... tout est dit.
Du balai pour les fats qui se font gloire d'y être irrémédiablement hermétiques et jouissons du bonheur - encore, oui..- de figurer parmi les happy few...
The last ones ?
Et illico, l'envie de replonger pour la énième fois - la dernière ? tant il y a de merveilles à lire et relire - dans cet océan de bonheur littéraire. Merci M. Daniel !
Pendant longtemps, la détestation physique, pathologique de Gérard Philipe - la voix, le personnage, toute la bien pensance humaniste borgne qu'il charriait - m'avait tenu éloigné de ce sommet d'intelligence et d'acuité.
La détestation du dit Prince d'Avignon est certes toujours présente, sans intensité particulière désormais, mais depuis des décennies sans aucun effet sur ma fréquentation de Stendhal. Heureusement !
Retour sur mon vieil exemplaire de chez Bouquins, et le plaisir, une fois de plus...
Mieux vaut laisser la parole à Jacques Laurent dans sa préface : "...cette beauté dont (Stendhal) disait qu’elle était une promesse de bonheur, ce qui est le fin mot de son esthétique et d’une éthique aussi où l’on se doit d’être courageux par égotisme, généreux par désinvolture et de savourer de délicieuses éternités dans des vacances éphémères, dans des plaisirs sans lendemain, jusque dans de poignantes épreuves".
La beauté, encore et toujours la beauté...
Esthétique, égotisme, désinvolture.... tout est dit.
Du balai pour les fats qui se font gloire d'y être irrémédiablement hermétiques et jouissons du bonheur - encore, oui..- de figurer parmi les happy few...
The last ones ?
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