Culture et bronzage.

Il paraît que des "acteurs culturels locaux" - "locaux" étant bien sûr le terme essentiel du propos -  craignent une "année blanche pour la culture". Leur crainte sera, hélas, fondée. Remarquons au passage que 2020 ne sera pas moins vierge de tout contenu véritablement culturel que les années précédentes... 

Mais sans doute faisaient-ils allusion à une année blanche en terme de versement de subventions en échange de prestations "à vocation - et prétention - culturelle"...
Tout espoir d'argent public n'est cependant pas interdit, puisque Jupiter a appelé de ses vœux un "été apprenant et culturel" (?), dans cette novlangue à l'usage des crétins que le monde entier ne nous envie pas...

Quoi qu'il en soit, espérons qu'ils mettront à profit cette période, à la suite du confinement, pour se cultiver eux-mêmes quelque peu, histoire au moins de donner le change à celzéceux qui seraient encore dupes...

Tout n'est donc pas foutu: on trouve à nouveau du monoï dans les magasins. Ce qui peut se révéler utile pour ce qui suit.

"Je prends des bains de soleil en regardant sombrer l'Europe." 

Paul Morand dixit. 

Programme intéressant sinon enthousiasmant. Enfin, ça dépend...