Close to you.
"Mais les hommes sont souvent dans l'impossibilité de rien faire, prisonniers dans je ne sais quelle cage horrible, horrible, très horrible. On ne saurait toujours dire ce que c'est qui enferme, ce qui mure, ce qui semble enterrer, mais on sent pourtant je ne sais quelles barres, quelles grilles, des murs".
Vincent Van Gogh, Lettre à Théo, #155, 22-24 juin 1880.
Enfermement qui pourrait néanmoins présenter un avantage : rendre le monde relativement supportable en limitant - et plus parfois... - l'empiètement de l'autre sur soi.
Une histoire de porcs-épics en somme...
Je me demande s'il ne parle pas plutôt de cette frontière intérieure qui nous sépare de nous-même. Sorte de mur de Berlin entre soi et soi (Grande Muraille pour les plus "épanouis").
RépondreSupprimerIl ne faut pas l'exclure... Je préfère toutefois voir un rappel de la "citadelle intérieure" chère aux stoïciens, si bien analysée par Pierre Hadot notamment. Un mur contre nuisibles et fâcheux d'autre part...
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