Un Bach taoïste...

Cinq années dans un camp de travail pendant la "Révolution culturelle" consacrées à bien se pénétrer des vertus du socialisme réel et se défaire des pratiques culturelles bourgeoises, on a beau dire, n'est-ce pas Messieurs Badiou et Sollers, ça vous redresse un homme !
En l'occurence une femme, Zhu Xiao-Mei, laquelle de mémoire, occupait une partie de son temps d'esclave à jouer du Bach sur un clavier de fortune...
Pour en arriver, des décennies plus tard, à une sublime version des Variations Goldberg : elle en donne une lecture basée sur le Tao et sa correspondance avec la boucle formée par les Variations, la dernière aria reprenant en l'inversant la première.
Et  même si nous ne sommes pas encore - le sera t-on jamais... - sur les sommets de la version 1981 de Gould, quel bonheur en regard de l'absence de chaleur et d'émotion que nous avait infligé Keith Jarrett.
Mais on ne dira jamais assez l'incomparable apport du Président Mao et de ses sbires au monde des Arts et des Lettres, et de la culture en général...




https://youtu.be/Cq2EtAK38xk

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