Victor Hugo, pénible à la fin...

Pas nécessaire d'étaler ici l'émotion ressentie devant Notre-Dame en flammes. Privé.
Nerval en fut, pour partie, immédiatement le messager, en quelques lignes sur Instagram.
Je m'y tiendrai.

Pas plus tenu de participer au mouvement moutonnier qui précipite ces milliers de gens à "relire" - bien évidemment, le crétin, surtout s'il n'a pas lu, "relit" - le pavé de Victor Hugo. "En-tête des ventes d'Amazon" !
Parce que, n'ayant jamais éprouvé le besoin de le lire, je ne vais pas y sacrifier des heures qui se raréfient.
Parce que j'éprouve un non-intérêt profond et constant envers Victor Hugo, l'homme et l'œuvre.

Balzac, critique littéraire à ses heures, avait, en son temps, exécuté comme il se doit le patriarche des bien-pensants :  "Je viens de lire Notre-Dame - ce n’est pas de M. Victor Hugo auteur de quelques bonnes odes, c’est de M. Hugo auteur d’Hernani - deux belles scènes, trois mots, le tout invraisemblable, deux descriptions, la belle et la bête, et un déluge de mauvais goût - une fable sans possibilité et par-dessus tout un ouvrage ennuyeux, vide, plein de prétention architecturale - voilà où nous mène l’amour-propre excessif."
Shlak !

Edward Hopper, Nicolas de Staël.




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