Partie remise ?


Nous sommes en 1963, année de sortie des Tontons flingueurs.
La Centrale Catholique du Cinéma exige ( ! ) des coupes sur les copies destinées aux salles familiales : doivent entre autres passer à la trappe la scène du canapé entre Antoine et Patricia et celle de l'exposé éco-sociologique de Madame Mado dans la péniche !
Dans sa prévenance à l'égard des âmes qui pourraient être égarées, la dite Centrale souligne qu’on peut rire ( ! ),"à condition toutefois de n’être pas rebuté par le langage de cette pègre pour rire".
Et de rajouter : "Il est regrettable que le ton parodique adopté pour atténuer les agissements meurtriers des gangsters et des trafiquants qui évoluent dans ce film d’humour noir n’ait su éviter, outre la crudité des dialogues, une séquence dans laquelle intervient un chant déplacé dans une église ; ce qui nous oblige à formuler des réserves morales."
C’est donc - aussi - à ça qu’on les reconnaît...

Éternelle Madame Mado, son furtif, son affectueux et ses problèmes de main d'œuvre  !
https://youtu.be/AEv9VLQegvY

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