Stones, still rolling...
Ressortie aujourd'hui du Goat's Head Soup de 1973 sous la forme d'un super coffret Deluxe - outtakes, remixes, inédits, Jimmy Page qui gratouille, Live in Brussels, donc prix obscène... - , premier LP de la glissade interminable mais jouissive - parce que, quand même, les Stones, merde ! - qui les mènera jusqu'à nos jours.
Faut dire qu’il fut précédé de cinq albums successifs entre 1968 - Beggar’s Banquet - et 1972 - Exile on main street - d’un niveau plus jamais atteint par la suite.
Ni par eux, ni par aucun autre groupe.
Et donc la comparaison est difficile à soutenir. D'autant plus que Richards, noyé sous des poudres diverses et variées, Jagger ne s'est pas fait prier pour prendre les choses en main afin que tous, arnaqués jusqu'à l'os par Allen Klein, puissent se ( re ) faire une santé financière.
LP contrasté, de la chanson la plus ridicule jamais enregistrée par "them British bad boys the Rolling Stones" ( Dylan dixit ) - "Angie", slow baveux special beaufs, et qui ne concerne en rien l'ex-Mme Bowie comme le croient les petits français pour lesquels Pink Floyd signifie "Flamand rose"... - aux sommets de la rythmique d'exception que fut la paire Wyman / Watts. Passons.
Moment proustien à la relecture de la chronique de l'album dans le Rock & Folk N° 81 d'Octobre 1973.
Avec rien moins qu’une double critique qui s’extasie devant "l'impressionnante maturité de Mick ( 30 ans ) de Keith, ( 29 ), de Bill et Charlie ( 32 )", ricane à l'évocation de la pochette avec "Mick quelque part entre Julie Andrews et Julie Christie !", et croit devoir souligner la voix de Jagger - "qui bientôt chantera comme Dean Martin et Sinatra réunis " ( si seulement... ), ou deviner dans le merveilleux "Mick Taylor, un styliste qui n'ennuie pas" ( !!! )
Pour finir sur les prédictions de Mme Irma: "Les Rolling Stones sont repartis pour dix ans encore, et peut-être plus".
Bien vu...
Tout cela pensé, écrit, publié il y a quarante-sept ans...
Cela dit, il vaudrait mieux que je ne tombe pas sur les bêtises que j'ai pu pondre en ces temps-là, celles d'aujourd'hui suffisent amplement !
Bref, larme amorcée et moue attendrie, on referme le magazine, le reclasse dans l'intégrale de la Bible, et on se remet, rouillé mais heureux, "Star Star", autrement nommé "Starfucker".
Histoire de retrouver Steve McQueen, ses polaroïds porno - "that's what I call obscene" - et une Ali McGraw folle de rage ("got mad with you, for givin' head to Steve McQueen").
Chuck Berry n'étant jamais très loin...
Toute une époque...
Faut dire qu’il fut précédé de cinq albums successifs entre 1968 - Beggar’s Banquet - et 1972 - Exile on main street - d’un niveau plus jamais atteint par la suite.
Ni par eux, ni par aucun autre groupe.
Et donc la comparaison est difficile à soutenir. D'autant plus que Richards, noyé sous des poudres diverses et variées, Jagger ne s'est pas fait prier pour prendre les choses en main afin que tous, arnaqués jusqu'à l'os par Allen Klein, puissent se ( re ) faire une santé financière.
LP contrasté, de la chanson la plus ridicule jamais enregistrée par "them British bad boys the Rolling Stones" ( Dylan dixit ) - "Angie", slow baveux special beaufs, et qui ne concerne en rien l'ex-Mme Bowie comme le croient les petits français pour lesquels Pink Floyd signifie "Flamand rose"... - aux sommets de la rythmique d'exception que fut la paire Wyman / Watts. Passons.
Moment proustien à la relecture de la chronique de l'album dans le Rock & Folk N° 81 d'Octobre 1973.
Avec rien moins qu’une double critique qui s’extasie devant "l'impressionnante maturité de Mick ( 30 ans ) de Keith, ( 29 ), de Bill et Charlie ( 32 )", ricane à l'évocation de la pochette avec "Mick quelque part entre Julie Andrews et Julie Christie !", et croit devoir souligner la voix de Jagger - "qui bientôt chantera comme Dean Martin et Sinatra réunis " ( si seulement... ), ou deviner dans le merveilleux "Mick Taylor, un styliste qui n'ennuie pas" ( !!! )
Pour finir sur les prédictions de Mme Irma: "Les Rolling Stones sont repartis pour dix ans encore, et peut-être plus".
Bien vu...
Tout cela pensé, écrit, publié il y a quarante-sept ans...
Cela dit, il vaudrait mieux que je ne tombe pas sur les bêtises que j'ai pu pondre en ces temps-là, celles d'aujourd'hui suffisent amplement !
Bref, larme amorcée et moue attendrie, on referme le magazine, le reclasse dans l'intégrale de la Bible, et on se remet, rouillé mais heureux, "Star Star", autrement nommé "Starfucker".
Histoire de retrouver Steve McQueen, ses polaroïds porno - "that's what I call obscene" - et une Ali McGraw folle de rage ("got mad with you, for givin' head to Steve McQueen").
Chuck Berry n'étant jamais très loin...
Toute une époque...
Mais que sont-elles devenues ?
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