Moïse.

Tombé sur ce tableau de Jean-Michel Basquiat lors d’une récente visite au Guggenheim de Bilbao.

Moses and the Egyptians est le nom de cet acrylique et huile sur toile qui date de 1982, que je n’avais pas souvenir d'avoir vu lors de ma première visite en… 1999 ou 2000.



Occasion d’avoir une pensée pour mon parfait contemporain - à trois jours près... - Joe Strummer : Go down Moses figure sur son album posthume paru en 2003 - Streetcore.

Strummer, connu sur le tard, avait vraiment l’air d’un type bien…




Commentaires

  1. Dans son célèbre livre Lester Bangs évoque Joe Strummer (il avait suivi Clash durant un bout de tournée). Lui qui n'y allait pas avec le dos de la cuillère a été sous le charme, et même un peu surpris par l'honnêteté foncière de ces quatre gamins. J'avoue avoir versé une larme en apprenant la mort de Strummer. Je n'avais jamais imaginé que cette voix-là m'avait autant imprégné.

    (Dans le livre de Bangs on trouve également une prise de bec assez puérile entre lui et Loulou, mais jubilatoire — à propos de speed, de Bowie... — ainsi qu'un mémorable et bienveillant sermon à Richard Hell.)

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    1. Je suis passé à côté de tout ce pan du rock anglais - Dylan, certains de ses épigones américains, les décombres des Stones, et Bowie suffisaient à mon bonheur musical.
      Avec une confrontation plus sérieuse avec Bach et Mozart.
      En outre l'infantilisme politique à base de marxisme mal compris et de bons sentiments pénibles de ces gens constituait pour moi un repoussoir dissuasif.
      Je suis tombé donc beaucoup plus tard sur Strummer et ses autres groupes : j'y ai pris du plaisir et de l'intérêt, accru en découvrant la personnalité de ce garçon. Je n'ai pas été étonné en découvrant la sympathie qu'éprouvait George Harrison à son égard, confirmé par la récente édition d'une compilation par son fils que je vous recommande...

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  2. Oui, je suis bien d'accord, un peu naïf tout ça. De toute façon je n'ai jamais eu de goût pour les artistes politisés. Et je ne suis pas très punk (plutôt post-punk) mais Clash était vraiment un groupe à part. Des types qui ne se laissaient pas marcher sur les pieds mais le cœur plein de tendresse. Le docufiction Rude Boy en parlerait mieux que moi, que je vous conseille à mon tour, échange de bons procédés (merci à vous, je jetterai une oreille à ce disque).

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  3. Je crois bien avoir lu quelque part que Strummer était revenu sur ses déclarations dégommant les Beatles, affirmant que tout cela relevait d'une posture nécessaire à leur positionnement d'artistes révolutionnaires, alors qu'il appréciait fortement les p'tits gars de Liverpool...
    Dans show-business, il y a business, même et surtout avec l'image cheguevarienne...

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