Mythe ? Où ?
"Il n’y a donc pour la femme, créature temporairement, provisoirement inférieure, que deux aspects, deux modalités essentielles dont il est indispensable que l’Infini s’accommode : la Béatitude ou la Volupté. Entre les deux, il n’y a que l’Honnête Femme, c’est-à-dire la femelle du Bourgeois, réprouvé absolu qu’aucun holocauste ne rédime.
L’affreux cuistre Schopenhauer, qui passa sa vie à observer l’horizon du fond d’un puits, était certes bien incapable de soupçonner l’origine surnaturelle du sentiment dominateur qui précipite les hommes les plus forts sous les pieds des femmes, et la chiennerie contemporaine a glorifié sans hésitation ce blasphémateur de l’Amour.
De l’Amour, assurément, car la femme ne peut pas être ni se croire autre chose que l’Amour lui-même, et le Paradis terrestre, cherché depuis tant de siècles, par les dons Juans de tous les niveaux, est sa prodigieuse Image."
Léon Bloy, La femme pauvre. (1897).
J'avais demandé à Raquel d'expliquer gentiment deux ou trois choses à Léon Bloy.
Sur les femmes.
Et sur l'Oncle Arthur.
Elle se chargerait volontiers d'une explication de texte sur le caractère inférieur de la Femme, et sur les concepts de Béatitude et de Volupté, me dit-elle.
En attendant, elle me chassa de ses pieds, auprès desquels je m'étais un instant réfugié, me priant d'aller remplacer mon Oncle Arthur au fond de son puits.
À n'y comprendre rien...
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