Œil de Montaigne..

 (…) "nos dames, toutes tendres et délicates qu’elles sont, vont à présent décolletées jusqu’au nombril."
Les Essais, Livre II, 12. Apologie de Raimond de Sebond. (1576).

Montaigne, auquel nul ne songerait à reprocher une absence de don d'observation ni aversion particulière envers le sexe que l'on se plaisait à dire beau ou faible, c'est selon, du temps où il était respecté, se révèle, au fil des lectures et relectures, comme notre contemporain.

Il est permis toutefois, et sans risquer un procès en anti-féminisme primaire, de s'abstenir de reconnaître à Veruschka tendresse et délicatesse comme qualités dominantes.
Tant d'autres, plus évidentes, sautent aux yeux de l'amateur, ébloui sinon éclairé...





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