Nietzsche, amateur de Blues ?




Question délirante. Mais qui surgit à la lecture de ce qui précède...
Nietzsche avait-il à l'esprit les eaux boueuses du Mississippi, berceau, avec les champs de coton voisins, du Blues ? Il avait certes depuis longtemps rompu avec Wagner et sa musique pour s'enticher de Bizet ( ! ), mais tout cela n'a qu'un très lointain rapport avec la musique des Noirs américains du Deep South.
Même si le Blues paraît relever davantage de la pulsion de vie dionysiaque que de la recherche de la beauté formelle apollinienne: ce n'était manifestement pas son propos.
Faut-il alors considérer cela comme un hommage anticipé à McKinley Morganfield, connu pour l'éternité des temps qui restent sous le pseudonyme de Muddy Waters ?
Mais sa naissance n'intervient qu'en 1915, postérieure de quinze ans à la mort du moustachu... 
On le savait visionnaire, mais à ce point...
Hélas... bien vite toute spéculation s'évanouit à la lecture du même passage de Zarathoustra en langue française :"Ils ne sont pas non plus assez propres pour moi : ils troublent tous leurs eaux pour les faire paraître profondes".

Exit le blues donc, pour faire place à d'autres hypothèses...

En attendant, un moment avec le jeune Muddy, encore sur sa plantation de Stovall en ce mois d'Août 1941, avant le départ pour Chicago et l'aventure Chess, implorant sa chère Rosalie, qui bien entendu, est partie... 
Le Blues quoi ...
https://youtu.be/pNmK1ARHOAo




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