Annie, Apollinaire et Dylan.
Sur la côte du Texas
Entre Mobile et Galveston il y a
Un grand jardin tout plein de roses
Il contient aussi une villa
Qui est une grande rose
Une femme se promène souvent
Dans le jardin toute seule
Et quand je passe sur la route bordée de tilleuls
Nous nous regardons
Comme cette femme est mennonite
Entre Mobile et Galveston il y a
Un grand jardin tout plein de roses
Il contient aussi une villa
Qui est une grande rose
Une femme se promène souvent
Dans le jardin toute seule
Et quand je passe sur la route bordée de tilleuls
Nous nous regardons
Comme cette femme est mennonite
Ses rosiers et ses vêtements n’ont pas de boutons
Il en manque deux à mon veston
La dame et moi suivons presque le même rite.
Il en manque deux à mon veston
La dame et moi suivons presque le même rite.
Guillaume Apollinaire, Annie. Alcools. (1913).
Annie, l'amour anglais de ses vingt ans, - celle-la même de "La Chanson du mal-aimé" - qui ne l'aura connu que sous son véritable nom, "Kostro" suffisait bien...
Puis partie s'établir aux Amériques, et ce sera vraiment la fin de toute relation, même épistolaire...
Elle ignorera tout de Guillaume Apollinaire, de sa vie, sa guerre, son œuvre...
Et qui sait ? Dylan, beaucoup plus tard, l'aperçut peut-être, vieille dame en son jardin, un jour qu'il se trouvait coincé dans Mobile, avec comme une nostalgie de Memphis...
Puis partie s'établir aux Amériques, et ce sera vraiment la fin de toute relation, même épistolaire...
Elle ignorera tout de Guillaume Apollinaire, de sa vie, sa guerre, son œuvre...
Et qui sait ? Dylan, beaucoup plus tard, l'aperçut peut-être, vieille dame en son jardin, un jour qu'il se trouvait coincé dans Mobile, avec comme une nostalgie de Memphis...
Prétexte pour retrouver that "thin, wild, mercury sound"...
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