The last pope ?

"Sachez donc que leur objet n'est pas de corrompre les moeurs ce n'est pas leur 
desseinMais ils n'ont pas aussi pour unique but celui de les réformer ce serait une mauvaise politiqueVoici quelle est leur penséeIls ont assez bonne opinion d'eux-mêmes pour croire qu'il est utile et comme nécessaire au bien de la religion que leur crédit s'étende partoutet qu'ils gouvernent toutes les consciencesEt parce que les maximes évangéliques et sévères sont propres pour gouverner quelques sortes de 
personnesils s'en servent dans ces occasions  elles leur sont favorablesMais 
comme ces mêmes maximes ne s'accordent pas au dessein de la plupart des gens
ils les laissent à l'égard de ceux-afin d'avoir de quoi satisfaire tout le monde."
Blaise Pascal, Lettres écrites à un provincial. (Cinquième lettre).

C'est bien évidemment des Jésuites dont il s'agit ici, dépeints dans le cadre de la querelle qui les opposa à Pascal et aux Jansénistes au dix-septième siècle.
Aujourd'hui, ce n'est probablement pas pur effet du hasard si M. Bergoglio, occupant actuel du trône de Saint-Pierre au Vatican, l'est, jésuite.
Il se veut Franciscain aussi, sous ce nom si simple de François, tellement flatteur pour un orgueil que l'on devine si grand qu'il ne peut se satisfaire d'être seulement le premier Pape jésuite. Il s'est donc assigné comme tâche historique de punir l'Occident européen et nord-américain - le catholicisme de l'hémisphère nord si l'on préfère - pour tous ses péchés séculaires.
Au risque d'être, en outre et enfin, le dernier Pape de l'Église catholique, apostolique et romaine.




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