En roue - vraiment - libre !
Ressurgies donc les heures passées, à plat ventre, scotché par cette voix dont je ne pouvais qu'essayer de deviner ce qu'elle avait à me dire, près d'un électrophone dont je ne pouvais savoir à quel point il était minable, n'ayant que les notes du dos de la pochette à lire et relire pour nourrir des rêves.
Car je me doutais bien, même en ignorant tout de lui, que ce type-là était différent des autres...
Le LP français qui m’a fait découvrir Dylan, entrevu auparavant grâce à Richard Anthony ( ! ) et son « Écoute dans le vent » - 1964 ? - s'intitulait donc "En roue libre". Prêté par un copain, il m'ouvrait sur une voix et un monde littéralement inouï pour moi.
Le disque rendu, l'édition anglaise m'a accompagné ensuite pendant plus d'un demi-siècle, et je n'ai découvert que bien plus tard, sur des pirates italiens de piètre qualité, les titres écartés de l'original "The Freewheelin' Bob Dylan"...
À chaque passage dans le Village à New-York, j'ai recherché cette rue tant scrutée sur la pochette : je ne l'ai jamais vraiment trouvée du côté de West 4th Street, en tous cas jamais identifiée... la prochaine fois, peut-être...
All things have passed but that wind’s still blowin’...
RépondreSupprimerLe vent me souffle me dans l'oreillette qu'il s'agirait de jonas Street entre 4th street et 7th Avenue.. La muse c'est Suzanne Rotolo..
Paraît-il... jamais trouvé l'emplacement exact en tous cas. Pour la Rotolo, je sais... emmerdeuse de première, elle, sa sœur et plus généralement sa famille, extrême-gauche américaine et toutes sortes de choses...
SupprimerQue Dylan ait survécu à cette engeance et à Joan Baez est le signe d'une très forte santé mentale !