De la prolifération du crétinisme ambiant.

À les voir et les entendre, élites médiatiques de la politique, de la culture, de la médecine ou du sport, on est en droit de s’étonner, sinon de la pertinence de leurs prestations, du moins de leur envahissante présence. 

En effet, êtres humains plus ou moins comme les autres, experts et autres spécialistes sont censés perdre quotidiennement environ dix mille neurones. Chacun.

Or, eu égard à ce qui semble être le plus souvent leur modeste dotation initiale, - laquelle leur évite, et c’est heureux, tout risque d’engorgement des synapses -, et, la vie passant, le faible renouvellement de la dite dotation, causé notamment par le peu d’activités culturelles dont leur crétinisme témoigne, une telle déperdition aurait dû les conduire, les années passant, à un mutisme total !

C’est hélas tout le contraire qui nous est infligé. À y perdre le peu de latin qui nous reste…

"Très peu de gens savent réfléchir, mais tous veulent avoir des opinions" : Schopenhauer, une fois de plus, et sa lucidité coutumière.
Le drame supplémentaire qui nous est infligé est que ces crétins brûlent de nous en faire part...