Schopenhauer et la Lollobrigida, métaphysique de l'amour.

On sait - ou pas... - que pour Schopenhauer, la volonté était essentiellement un "vouloir-vivre" en tant que besoin et envie de se reproduire pour assurer la perpétuation de l'espèce. Concernant l'espèce humaine, cela revêt l'aimable nom d' "amour".

Ce plaisir attendu et fourni par l'autre sexe, requiert, dans l'unique souci relevé ci-dessus, un certain nombre de facteurs physiques et psychiques nécessaires au bon accomplissement de l’œuvre de procréation. 
Ainsi la beauté, l'âge,  la "structure osseuse" - "l'importance que chacun accorde à la petitesse des pieds" ( ! ) - ou encore "la chair" , car "une grande maigreur nous repousse nettement" ( ! ).

Dans cet esprit, "la plénitude d'un sein de femme exerce un attrait extraordinaire sur le sexe masculin, parce qu'étant en rapport direct avec la fonction de reproduction de la femme, il promet au nouveau-né une nourriture copieuse."

On peut imaginer l'émotion qu'aurait pu produire sur l'oncle Arthur la si avenante et déjà regrettée Gina Lollobrigida, laquelle, aux yeux de tout gentleman qui se respecte, ne saurait être assignée à la seule fonction de reproductrice.
La question de savoir si l'oncle, misanthrope et misogyne, était un gentleman, restant ouverte...


P.S. Le lecteur curieux pourra vérifier tout cela, et bien d'autres choses encore bonnes à provoquer indignations, AVC, et autres suffocations chez les plus indignées, dans sa
"Métaphysique de l'amour", supplément à son œuvre maîtresse du "Monde comme...", dont il existe une excellente édition en 10/18.


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