Un maître, Oblomov !

Découvrir un chef d'oeuvre de littérature étrangère moderne ou contemporaine une fois l'an me satisfait amplement.
Ainsi du superbe Confiteor de Jaume Cabré - oeuvre pour île déserte ...- l'année dernière - tempus fugit...- et de l'inépuisable (!) Oblomov d'Ivan Gontcharov plus récemment.
Autant de boucliers face à la veulerie ambiante, à la vulgarité infantilisante de la littérature (?) du temps qui remplit ainsi parfaitement sa fonction de crétinisation des esprits.
Et y prend une large part, devancée seulement par le flot continu des robinets d'images.
Quant à moi qui m'oblomovisait sans le savoir, il me coûte décidément peu de continuer et de persister pour mon plus grand plaisir.

Partager son temps avec Stendhal et ses Chroniques italiennes, Cicéron en un improbable et enrichissant dialogue avec une Corse fantasmée sous la plume de Jacques Trémolet de Villers, s'immerger dans les Poèmes à Lou, le coeur serré d'avoir écouté Jean-Louis Trintignant et la pauvre Marie leur donner corps et âme...
S'enrichir donc...



La bande-son de ces jours ? Rien de moins que la plus belle des voix soul depuis Otis et Marvin Gaye : Aaron Neville..

https://youtu.be/-_kjR487TwI




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