Cinéma.

Elles sont des dizaines de milliers à avoir voulu monter sur le manège d'Hollywood, pour tourner et tourner..
La plupart n'y sont jamais parvenu, certaines ont fait un petit tour avant d'en être éjectées, les autres...
L'une d'elles, venue d'Alabama, fit quelques tours dans les seventies, la plupart du temps dans l'anonymat le plus complet, débutant fort dans une série Z avec rien moins que Raquel Welch en tête d'affiche, apercevant Barbra Streisand ou Redford chez Sydney Pollack, d'un peu plus près Al Pacino en Serpico, ou plus encore, maîtresse de Sean Connery puis tueuse à gages chargée de l'abattre dans un des nanards que Sean affectionnait entre deux parties de golf - ici, dans The next man, diplomate arabe qui, non content de vouloir faire la paix avec Israël, veut le faire admettre au sein de l'OPEP (!) -, tout cela avant le glissement inéluctable vers le silence cinématographique qui l'attendait.
Elle s'appelle toujours Cornelia Sharpe. 
Du moins on le suppose.

Qu'avait-elle de plus que toutes celles retournées en Alabama ou en Ohio ?
Qu'avait-elle de moins que d'autres devenues autrement plus fameuses ?

L'épaisseur du trait du destin...



Waiting for Sean to kill him. (The next man.1976.)



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