Le Bénédictin et l'honnête homme.


Je ne sais où ni quand j'ai pu lire ce texte, retrouvé aujourd'hui dans un carnet - Serendip encore et toujours...
Probablement dans Le Monde, il y a bien longtemps, quand sa densité encore avérée le retenait encore sur la pente du torchon qu'il devait devenir. Aujourd'hui qu'il a la consistance d'un tract, l'éthique d'un prospectus.... Passons, cela fait bien quelques lustres que je m'en suis séparé.
Bien sûr j'ignorais tout de cet Augustin Calmet et de ce Mousin !
Enfin Google vint, qui m'éclaire sur les deux personnages.

Le premier, Bénédictin et érudit lorrain, eut l'honneur sinon le plaisir d'être à la fois une référence et une tête de turc pour rien moins que Voltaire - ce qui vous classe un bonhomme...
Et auteur d'une oeuvre conséquente dont je ne sais rien hors ces quelques lignes tirées de sa "Bibliothèque lorraine", écrite en 1751 dans laquelle il évoque un certain Jean Mousin. 
Qu'il tenait manifestement pour un de ces "hommes illustres qui ont fleuri en Lorraine" (!), par ailleurs médecin auteur d'un discours de l'ivresse et de l'ivrognerie"...
Bref, rien pour attirer mon attention. Sinon une empathie prémonitoire pour ce personnage qui m'évoquait par anticipation un destin dont certains méandres ne devaient pas m'être inconnus, en vue d'un otium rêvé et atteint...
On peut avoir de ces intuitions parfois...


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