Bernard Pivot : un hommage sincère.

Pivot (Bernard) : "télé-évangéliste", avec sa «fausse bonasserie postillonnante, ses fous-rires de pucelle, ses yeux ronds de poisson des Alpes, sa jovialité de ballot du Danube, ses extases d’épicier empâté, ses lunettes sur le front, ses finasseries de fanfare municipale et ses pseudo-sévérités de maître d’école ballonné de fleurs de rhétorique», "absolu de l’horreur anti-littéraire".

À l'heure où le bidon des médias résonne de son départ de l'Académie Goncourt, comment ne pas revenir à l'hommage définitif à lui rendu en son temps par Philippe Muray...
J'apporterai ma petite épine à ce roncier en l'honneur de ce faux-gentil et vrai faux-cul, gratte-papier au Figaro promu au rang d'arbitre des élégances littéraires par une gauche régnant sur le monde littéraire avec le concours empressé d'une droite jamais aussi méprisable que dans cet univers. 
Un artiste en son genre : il fut un moment présenté sous le jour d'un amoureux-spécialiste du football alors que manifestement il n'y connaissait et n'y comprenait rien. Pas le seul au demeurant...
Pour finir sous la blouse grise d'un vrai-faux instituteur d'antan, avec ses dictées grotesques à destination d'enseignants retraités - ou pas -, et d'en faire un petit business familial, semble t-il lucratif.
Les amis de Bukowski gardent en mémoire le souvenir du petit flic anarchiste de salon Cavanna et son définitif "Ta gueule Bukowski", dévoué garde-chiourme de son cauteleux maître. 
Des choses comme ça, que l'on n'oublie pas...
Et ces sourcils... personne pour lui dire ?




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