Mer / Sea.
J'ai lu, mais pas noté la référence et en suis confus, que l'idéogramme japonais 物の哀れ - mono no aware dans sa transposition en écriture latine - est une expression japonaise pour traduire la beauté mélancolique qui se manifeste dans toute chose du monde et, en même temps, une sorte de remerciement adressé à la vie, au simple fait qu'elle soit.
Et dans la foulée, vu, chez Madame Wikipedia, qu'on pouvait établir une parenté avec notre "Memento mori".
De fait, le lien me paraît évidence, comme d'un remerciement indispensable à la lucidité, élégance de la pensée et de l'être...
Le ressentir face à la mer, la vraie - éternité future -, à celle de Supervielle aussi, secrète, dans la Fable du monde...
Quand nul ne la regarde
La mer n’est plus la mer,
Elle est ce que nous sommes
Lorsque nul ne nous voit.
Elle a d’autres poissons,
D’autres vagues aussi.
C’est la mer pour la mer
Et pour ceux qui en rêvent
Comme je fais ici.
Comme je fais ici.
Lido de la Marana, Bastia. Décembre 2019.
The lost art of Conversation / On Noodle Street, Pink Floyd, The endless river, 2014.
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