Schiffter Club ?
Mon innocent billet précédent sur John Cage me vaut ce commentaire qui mérite bien plus qu'une simple publication en annexe.
Car il est des textes succulents que seul un égoïsme coupable empêche de faire partager.
Bonne lecture donc, ami lecteur.
On osera une réponse en bas de page...
Anne L. m'écrit donc :
"Pour quelle raison tuez-vous la parole des femmes qui ne plient pas à la dictature virtuelle de votre clan?
Pour quelle raison pensez-vous que la toile virtuelle appartient au Schiffter club et à tous ces nihilistes qui tuent l'altérité du monde chaque jour pour ne laisser survivre que quelques zombies faisant croire à leurs suiveurs que tout est bien ainsi? Et si on ne veut pas se taire, continuerons-nous de vivre dans la terreur intellectuelle et sous la menace à peine voilée?
Quand les intimidations cesseront-elles? Le ricanement a -t-il une fin? Devons-nous nous-même ricaner pour chasser tous ces tyrans que vous servez?
Et si on n'a pas envie d'être aussi mesquin et lâche que vous, et si pourtant nous continuons à vivre en dehors de vos jeux de rôles plaqués sur les "femelles" par des proxénètes à peine masqués, des décomplexés de toutes ces idéologies de nazes que vous cautionnez?
Monsieur, si vous et vos amis ne souhaitez plus m'entendre, ni me lire: ne venez plus me lire. Commencez par votre propre silence, cela changera un peu du vacarme des élites que vous servez."
Quand les intimidations cesseront-elles? Le ricanement a -t-il une fin? Devons-nous nous-même ricaner pour chasser tous ces tyrans que vous servez?
Et si on n'a pas envie d'être aussi mesquin et lâche que vous, et si pourtant nous continuons à vivre en dehors de vos jeux de rôles plaqués sur les "femelles" par des proxénètes à peine masqués, des décomplexés de toutes ces idéologies de nazes que vous cautionnez?
Monsieur, si vous et vos amis ne souhaitez plus m'entendre, ni me lire: ne venez plus me lire. Commencez par votre propre silence, cela changera un peu du vacarme des élites que vous servez."
Bien. Là on ne rigole plus... ricaner... pensez donc !
Dès lors, très chère Anne L.,
Ôtez-moi d'un doute : seriez-vous la Anne L. qui voulait m'arracher les yeux - vers la fin s’entend... - ?
Peu probable... mais... autant m’en assurer...
Amie inconnue, je ne sache pas vous lire, vous avoir lu encore moins. Mais croyez-bien que, vous découvrant par ce libelle, je souhaite le faire : pourriez-vous me faire savoir où, vous entendre, qui sait ? vous croiser peut-être.
Pour des échanges fructueux dans un respect mutuel s'entend...
Vous m’informez donc de mon appartenance à un supposé et mystérieux "Schiffter Club", "clan" porteur d'une dictature virtuelle, composés de "nihilistes qui tuent l'altérité du monde chaque jour" (!?).
"Terreur intellectuelle, menace voilée"constitueraient nos moyens d’action, tout cela dans une proximité culturelle avec des "proxénètes", cautionnant des "idéologies de nazes" -, ouf ! nous échappons à la voyelle près à une banale reductio ad hitlerum !
Tout cela est pour le moins excessif !
En outre, nous servons aucun "tyran ni élite "pour une évidente raison : nous sommes l'élite.
Hélas, trois fois hélas ! Nous sommes les seuls à le penser et le savoir !
(Dois- je ici vraiment vous préciser que ceci relève du second degré ?)
Anne L., très chère, ne vous connaissant pas assez pour le faire autrement, je vous embrasse chastement.
Sur le front.
Que vous devez avoir assez vaste pour abriter de tels délires.
À vous lire donc.
Car je ne veux surtout pas que vous vous taisiez.
Bien au contraire.
Pour finir, puis-je vous souhaiter, chère interlocutrice baroque, d’aller en paix ?
En vous le signifiant, sourire et geste à l’appui...
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