Winnie et le peintre.
"Chacun s'imagine ainsi être l'auteur d'une pièce dont il n'est au fond que l'interprète.
En toute innocence, il reprend un récit que le passé lui lègue mais que, sincèrement, il se figure n'avoir jamais su. Si bien qu'il le fait sien aussi sûrement que s'il l'avait inventé. On ajoute et on retranche, on brode ou bien l'on coupe.
Mais, pour l'essentiel, demeure intacte l'étoffe de songes dont nous sommes tous pareillement faits et dont les extrémités impensables, comme celles d'une nappe dépliée dans le noir, touchent à une nuit dont nul ne peut avoir la moindre idée et où, enfin, tout sombre dans le même sommeil."
Philippe Forest, Je reste roi de mes chagrins. Gallimard Folio.
Dans lequel il est question de Winston Churchill et de peinture, de théâtre, d'auteurs, de comédiens, de public évidemment.
Et de toi, bienheureux lecteur, que le hasard - qui par ailleurs n'existe pas - aura mené sur ce délicieux et profond ouvrage.
La clef ? L'enfant.
NB : Nulle part il est fait état, sauf erreur ou distraction de ma part, par l'auteur ou l'éditeur, de "roman". Sauf en quatrième de couverture, sous la plume d'une critique d'une Bible woke française.
On peut donc légitimement en conclure que ceci n'est pas un roman.
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