Journée de la Femme et autres billevesées.

Journée internationale de la Femme donc.
Bien évidemment aucune ouvrière new-yorkaise n'a jamais rien eu à voir à l'affaire. Un publicitaire sous amphés a sans doute cru bon d'y voir la Mère fondatrice du truc...
Journée fondamentale et essentielle, au moins en termes de business et d'arnaques conceptuelles.
Mais qui ne m'a pas encore permis d'avoir une réponse à cette question existentielle : qui, à Hollywood, avait les plus belles jambes, de Cyd Charisse et d'Angie Dickinson ?
Pour celles ou ceux que mon interrogation choquerait, je conçois son caractère limite obscène dans un pays aux prises avec les états d'âme de Mmes Emmanuelle Cosse et Caroline De Haas...

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Moment snob de la journée ce matin, lors du rasage d'une méchante barbe d'une quinzaine de jours.
Effectué au son d'une superbe Maurerische Trauermusik de Mozart version Jordi Savall.
Suivait un Requiem bien moins prenant, loin de la majesté de Karl Böhm ou même de l'énergie de Karajan. Sans doute le Baroque n'est-il pas le meilleur chemin vers ce genre de chef d'oeuvre ...

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Au programme de l'après-midi, visionnage de Blade Runner en compagnie d'Arthur le chat. Qui ne l'a jamais vu.
Mais sans aucune illusion de ma part : au bout de cinq minutes, direction son coussin pour un grand somme devant le feu. 
Peut-être pas le sens de l'esthétique cinématographique mais déjà, à cinq mois, un sens aigu de l'essentiel.
Au fait, où est donc passée Joanna Cassidy ?

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