Arthur, chat menefreghista.


"Se sentir comme les chats, qui vivent heureux parce qu'ils se foutent éperdument de tous et chacun, et vont seulement à la recherche de la position parfaite et satisfaisante sur leur territoire.
C'est pour cette raison qu'ils nous sont tellement odieux. Ils ont réglé le problème sans même en avoir conscience. Un privilège qui échappe aux êtres humains".

Je demandais justement à Arthur, l'autre jour, ce qu'il pensait de cette appréciation de Paolo Sorrentino sur lui-même et ses frères : "Rien", me répondit-il.
"Et au lieu de me poser des questions à la con, tu ferais mieux de dégager un peu tes bouquins : je n'aurai bientôt plus de place sur les étagères pour m'y prélasser".






Commentaires

  1. Si la première partie de la réponse de ton chat dénote en effet une certaine indifférence, aussitôt la seconde partie montre à la fois une insatisfaction et une totale dépendance à toi pour retrouver son bonheur.
    Qu’on le veuille ou non, qu’on en soit conscient ou pas, nous sommes tous dépendant de quelqu’un ou, de quelque chose.
    Ceci dit, deux choses : ton chat est magnifique et semble complètement heureux. Il est grand temps de dégager ses étagères. Basgi cucinu

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