Philippe Vilain, auteur, mais pas que...

Roman ? Allons-y pour roman, puisque l'indique ainsi la couverture. Même si les couvertures, si souvent, mentent...
L'élégance de l'auteur et de son écriture, sa maîtrise dans la progression de la narration, son habileté - cent quarante pages sans succomber à la facilité du mot "résilience", pont-aux ânes contemporain du crétinisme pseudo-psy ! -, il fallait bien cela pour porter intérêt et m'attacher à cette Julie qui me serait si indifférente dans la "vraie vie". Du moins dans le début de son histoire.
Car ensuite... 
Une attitude normale de lecteur aurait été de progresser sans aucune interruption dans la lecture du livre, dans une certaine hâte de savoir ce qui allait pouvoir advenir dans cette disparition entre la France et les États-Unis. 
Mais non : il m'est arrivé à plusieurs reprises de poser l'ouvrage pour divaguer dans des pensées nées de la situation de cette Julie qui n'en peut mais, ne tenant que par un fil nommé Mary, sa fille.
Ne lisant pratiquement jamais rien de la "production littéraire" française contemporaine, je me retrouve plus qu'heureusement surpris.
Soyons honnête : si je n'avais pas échangé depuis quelques mois avec l'auteur - passions communes : Naples et l'Italie, le calcio - en des conversations toujours enrichissantes - pour moi en tous cas... -, je n'aurai eu aucun moyen de tomber sur un tel petit bijou.
Et comment dire ? Ça m'aurait manqué...
Avec en prime un petit retour à Atlanta...
Il s'agit d'"Un matin d'hiver". Et son auteur / inventeur s'appelle Philippe Vilain. 
Auteur, personnage, spectateur.
Un type bien décidément. 








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