Blonde on blonde.
Une blonde aux longues jambes, une sorte de mannequin, prenait ses aises, allongée sur un des transats, pieds surélevés sur un coussin rembourré, verre embué, seau à glace et bouteille de scotch à portée de main. Elle nous suivit d'un regard paresseux alors que nous traversions la pelouse. À trente pas, elle resplendissait de classe. Et à dix pas, il semblait préférable de la voir à trente.
©traduction luc-antoine marsily
Exercice de traduction, avec l'espoir d'avoir moins martyrisé l'original du merveilleux Chandler que Boris Vian avec "Le grand sommeil".
Prétexte aussi pour un hommage à Robert Maguire, un des meilleurs illustrateurs américains de la grande époque des pulps - mais pas que : plus de 1200 couvertures de livres de poche, sans compter les magazines !
Assurément pas la blonde évoquée dans La grande fenêtre, mais assez blondes et potentiellement salopes pour être de parfaites héroïnes chandleriennes...
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