Camus Albert, zemmourien historique.

Moi aussi, j’ai péché.
À la différence de Zemmour sans faute d’orthographe.

Certes, lointain observateur, j’avais noté son omniprésence, au point que toute la vie politique - enfin, ce qui en tient lieu - de ce malheureux pays paraît s’organiser autour de lui.

Certes, nihiliste caustique, je vois que commence à se dessiner un consensus, non sur son programme économique, social, ou environnemental - de ce qu’on en devine plus que de ce que l’on en connaît, un classique anti-libéralisme de gauche et de droite abreuvé par un anti-américanisme obsessionnel et délirant, vieux fond de la droite française - mais sur son constat de l’état de la société française et sur sa conclusion - largement partagée en off par "les sachants" de droite et de gauche là encore, et plus encore par le peuple, enfin ce qu'il en reste dans sa dimension d'agent historique - de l’incompatibilité ontologique de l’Islam et des valeurs issues de 1789. Pour faire court.

Mais, n'étant pas hégélien et ne croyant dans aucun sens ni finalité de l'histoire - qui ou quoi en aurait gratifié celle-ci ? -, je n'imagine pas un instant que Zemmour s'inscrive dans un concept qui n'a, à mes yeux, aucune consistance.

Tout cela pour dire ma surprise à la découverte de ce qui suit, et qui m'amène à me demander si Zemmour, dès 1958, n'avait pas "contaminé" comme le disent les experts aux blanches ailes et aux mains propres, rien moins que Camus ! 

Albert, pas Renaud, "grandremplaciste" tardif lui !

Auquel cas, il serait balèze le bougre !



Les prochaines trente années promettent d'être assez rock'n roll. Surtout vers la fin... 

Courage les gens ! Comme disait Mélenchon...


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