Actrices.


Premières lignes de la préface que donne - en 1985 - Marie- France Pisier à l'édition française des mémoires de Gene Tierney. (On passera sur l'erreur sur le titre du film, gratifié en outre d'une faute d'orthographe : le charme éternel des éditeurs français qui perdure, plus encore de nos jours)


Drôle de sensation d'anachronisme que d'évoquer un temps où une actrice pouvait évoquer d'aussi belle manière une autre actrice.
Certes, pas n'importe laquelle : Gene Tierney.

Aujourd'hui, bien en peine d'écrire quoi que ce soit, les pétasses "parlent" aux crétins. Et, parité est loi, aux crétines.
À se demander vers quel moment se sont généralisés abrutissement collectif et crétinisation de masse...
Mais tout est parfait ainsi, tant que rien ne nous oblige à épouser ce temps et supporter ces gens.

Retour à une époque où les actrices - et quelles actrices ! , Tierney après Dietrich - étaient magnifiées par la caméra de Josef Von Sternberg...
1941, The Shanghai Gesture.



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