Mal de tête.

La tête dans les nuages, je n'arrivais pas à me décider : l'affaire Julien Sorel relevait-elle ou non du féminicide ?
Et si oui, pourquoi, en ce cas, une quelconque belle âme n'avait pas encore submergé de son indignation les médias pour exiger l'interdiction du roman criminogène.
Bref, j'en étais là de ma divagation, quand je fus submergé par cette séquence mystérieuse, incompréhensible signée René Char : "Le réel parfois désaltère l'espérance. C'est pourquoi, contre toute attente, le réel survit".
Le temps d'une pensée pour Clément Rosset, je conclus que tout cela était loufoque, et retournais à ma visite de Londres guidée par Paul Morand.
Je ne suis pas le plus malheureux...





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