Veruschka et les nouveaux flics.
De Blow-up - un grand film ?, disons une Palme d'Or pour saluer un très grand auteur - restent pêle-mêle présents à la mémoire une feinte partie de tennis, un Jeff Beck faussement possédé défonçant ampli et guitare sous le regard souriant d'un Jimmy Page narquois, une véritable starification du photographe / créateur d'icônes, telles des rockstars, un fantasme du Londres des sixties -. Tout se délitera très vite au tournant de la décennie suivante, la séparation des Beatles en étant sans doute le symbole, pas seulement musical.
Et, pour une fois, Lennon ne racontait pas n'importe quoi avec son "Dream is over".
Mais reste d'abord et surtout Veruschka.
La seule à incarner son personnage sous son vrai nom d'emprunt - pour mémoire, David Hemmings / David Bailey, Vanessa Redgrave / Jean Shrimpton.
Vrai nom d'emprunt pour cette fille d'hobereau allemand, née Vera Gottliebe Anna von Lehndorff.
Hobereau allemand certes, mais anti-hitlérien au point d'être exécuté pour avoir prêté la main à la tentative d'assassinat contre Hitler en 1944.
Ce qui valut à toute sa famille, la jeune Vera incluse, un séjour en camp de concentration.
Il est des enfances plus agréables à l'âge de sept ou huit ans.
Peu de vies d'adultes sembleront plus agréables que la sienne. Du moins s'en donna t-elle les moyens, et en donna t-elle l'image.
Survivront au temps qui passe son incroyable personnalité toute de liberté, qui en fera bien plus qu'un top-model ou qu'une icône de mode.
Et sa ravageuse beauté, si possible magnifiée ici par Peter Beard.
Bien postérieure aux swinging sixties...
Un conseil d'ami, en passant. Libé - le torchon - a décrété le film "inacceptable" à cause de "la violence faite aux femmes". (Édition du 12 Décembre 2017).
Libé - (un des) flic (s) de la morale du Parti du Bien, canal gôche - jugeant ainsi, narines pincées, Blow up du haut de son regard post affaire Weinstein sous l'autorité intellectuelle d'une professeurE, - on ne rigole pas -, il est peut-être prudent de s'en procurer une copie DVD avant toute censure potentielle.
Bien finies les sixties...
Yardbirds et Stroll on, évidemment.
https://youtu.be/P3d_UOgHYbw
Et, pour une fois, Lennon ne racontait pas n'importe quoi avec son "Dream is over".
Mais reste d'abord et surtout Veruschka.
La seule à incarner son personnage sous son vrai nom d'emprunt - pour mémoire, David Hemmings / David Bailey, Vanessa Redgrave / Jean Shrimpton.
Vrai nom d'emprunt pour cette fille d'hobereau allemand, née Vera Gottliebe Anna von Lehndorff.
Hobereau allemand certes, mais anti-hitlérien au point d'être exécuté pour avoir prêté la main à la tentative d'assassinat contre Hitler en 1944.
Ce qui valut à toute sa famille, la jeune Vera incluse, un séjour en camp de concentration.
Il est des enfances plus agréables à l'âge de sept ou huit ans.
Peu de vies d'adultes sembleront plus agréables que la sienne. Du moins s'en donna t-elle les moyens, et en donna t-elle l'image.
Survivront au temps qui passe son incroyable personnalité toute de liberté, qui en fera bien plus qu'un top-model ou qu'une icône de mode.
Et sa ravageuse beauté, si possible magnifiée ici par Peter Beard.
Bien postérieure aux swinging sixties...
Un conseil d'ami, en passant. Libé - le torchon - a décrété le film "inacceptable" à cause de "la violence faite aux femmes". (Édition du 12 Décembre 2017).
Libé - (un des) flic (s) de la morale du Parti du Bien, canal gôche - jugeant ainsi, narines pincées, Blow up du haut de son regard post affaire Weinstein sous l'autorité intellectuelle d'une professeurE, - on ne rigole pas -, il est peut-être prudent de s'en procurer une copie DVD avant toute censure potentielle.
Bien finies les sixties...
Yardbirds et Stroll on, évidemment.
https://youtu.be/P3d_UOgHYbw
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