Hindus / Céline. Race with the devil.
"Je ne vois pas pourquoi on continue à lire les autres auteurs.
Quelques chauvins feront certainement remarquer que nous n’avons rien à apprendre des Européens qui ont donnés des Prix Nobel à Sinclair Lewis et à Pearl Buck, qui considèrent Steinbeck comme grand et qui ont découvert Dashiell Hammett ! Tout cela est stupéfiant. Dans le domaine de la technique industrielle et de la vitesse, je reconnais que les Européens ont beaucoup à apprendre de Ford, mais en arts ils ne peuvent rien apprendre de nous.
Prenez l’école des "durs à cuire"américains à laquelle quelques critiques ont apparenté Céline ! Comparés à lui, tous nos Hemingway, Dos Passos et Faulkner ne sont que du vent. "Ses personnages sont des débauchés, des pervertis et des fous", écrivait Clifton Fadlman à propos de ce livre, "mais ce sont des débauchés, des pervertis et des fous de taille. Vous ne pouvez pas les oublier aussi facilement que les horrifiques figures de cire de M. Faulkner".
C’est ce que je voulais dire. Les images jaillissent des émotions de Céline comme les shrapnells d’un puissant explosif. Je ne vois pas pourquoi on continue à lire les autres auteurs quand quelqu’un comme Céline est là."
Milton Hindus.
Assistant professor of humanities. Université of Chicago. 10 juin 1947.
( Texte paru dans le journal Combat, 1950. )
La correspondance Céline / Hindus, parue chez Gallimard, est un morceau de Roi. De même, le bouquin de Milton Hindus "L.-F. Céline tel que je l'ai vu" publié par l'Herne en 1969.
Le pur esprit - qui n'est pas esprit pur ! - estimerait qu'il est inutile, vain, superflu de préciser que Milton Hindus était juif. Et blanc.
Mais les racialistes ayant mis leurs sales mains sur le pouvoir culturel, médiatique, et en partie politique en France suite à leur triomphe nord-américain, on en fera mention ici eu égard à la primauté de la race et du genre dans leur dispositif intellectuel ( ? ).
Ainsi, me dirai-je mâle et blanc. De culture gréco-latine, vétérotestamentaire et chrétienne, histoire d'aggraver mon cas.
Faut-il préciser que, bien entendu, j'emmerde cette engeance et ses hérauts jusqu'au tréfonds de leur être, au-delà même ?
Commentaires
Enregistrer un commentaire