Sarkozy : Profession écrivain.
"J’entends souvent dire qu’écrire est un plaisir. Pour moi, c’est d’abord une souffrance, cela me demande beaucoup d’énergie. En tout cas c’est toujours quelque chose de très sérieux. J’écris à la main, toujours côté recto. Je me mets d’accord avec mes éditeurs sur un projet puis j’écris seul, sans plan, sept ou huit heures par jour, en finissant exténué. Je ne veux pas qu’on me dérange pendant le processus d’écriture. Quand j’ai fini, j’appelle mon éditrice et elle peut récupérer le texte que j’ai déjà relu six ou sept fois. Elle apporte ses corrections pendant quelques jours. Elle vérifie certaines dates, des chiffres… Mais elle touche assez peu à mon texte."
Mille grâces soient rendues à Nicolas Sarkozy qui me fait pleinement prendre conscience de tout ce qui me sépare de l'authentique écrivain que jamais je ne serai !
Là où à la question posée par "Livres Hebdo" - "Comment écrivez-vous ?" - je m'attendais à une réponse d'un classicisme parfait - "Assis" - , LE Président enfile l'habit d'un Flaubert contemporain, tout de souffrance et de sueur, qui en impose à son éditrice - une lecture même rapide de ses textes indique en effet qu'ils ont été peu relus...
Reste un point d'interrogation : Nicolas Sarkozy a-t-il seulement LU les textes qu'il a écrit ?
Éternel mystère de la création littéraire...
Passons à la littérature... Philip Roth.
Les écrivains, poètes ou peintres pullulent et certains n'hésitent pas à se proclamer très modestement Artiste. Sarkozy précise que son éditrice touche assez peu à son texte. Elle y touche peu parce que c'est excellent sous-entend le scribouilleur.
RépondreSupprimerCependant, elle y touche à l'oeuvre de Flaubert le petit.