Quoi Deneuve ? : Rien…

En fait... en fait, ce que les néo-féministes fascisantes, mais de gôche donc estimables, reprochent réellement à Polanski, ce ne sont pas tant les accusations de viol hollywoodien vieilles de plus de cinquante ans - la maman livrant l'adolescente aux turpitudes de stars dans le secret espoir de voir l'enfant, à son tour, qui sait, devenir star ? - examinées et jugées depuis lors par la justice protestante américaine.

Il s'agit plutôt de la secrète rage et du dépit aisément décelable de n'avoir jamais été illuminée par ce grand cinéaste - ou par quiconque d'ailleurs - comme le fut Mademoiselle Deneuve en 1965 - "Répulsion" était le film.
Et de la haine, rancie au plus profond de leur noir amour-propre, de ne pas avoir été dotée - par Dieu ?, la Nature ?, le Hasard ? au choix - des qualités requises pour l'être.

Un peu comme, si on veut bien s'en souvenir un instant, il en fut de ces écrivains / résistants de la vingt-cinq ou vingt-sixième heures ayant eu le nez de basculer du bon côté, qui reprochèrent - jusqu'à en vouloir sa peau - à Céline son antisémitisme - la majorité d'entre eux le fut au moins autant - alors que leur rage venait de ce que "Voyage" les avaient renvoyés dans les cagibis et cagoinces de la littérature française du vingtième siècle.
Là était le vrai crime.

Ici demeure la beauté.




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